L’objectif est d’étudier lors d’un entretien professionnel les perspectives d’évolution professionnelle de chaque salarié et ses besoins en formation.

Le salarié bénéficie obligatoirement tous les 2 ans d’un entretien consacré à ses perspectives d’évolution professionnelle. Il donne lieu à une formalisation écrite.

Le salarié est informé de ce droit lors de son embauche.

Cet entretien est également obligatoire pour le salarié à l’issue d’un :

  • congé de maternité,
  • congé parental à temps plein ou partiel,
  • congé d’adoption,
  • congé de soutien familial,
  • congé sabbatique,
  • arrêt maladie de plus de 6 mois,
  • mandat syndical,
  • d’une période de mobilité volontaire sécurisée.

Lors de cet entretien l’employeur doit informer ses salariés sur :

  • la validation des acquis de l’expérience (VAE),
  • l’activation du CPF (Compte personnel de formation),
  • les abondements du CPF que l’employeur est susceptible de financer,
  • le conseil en évolution professionnelle (CEP).

Tous les 6 ans, l’entretien professionnel fait un état des lieux récapitulatif du parcours professionnel du salarié et permet de vérifier que le salarié a bénéficié au cours des 6 dernières années des entretiens prévus et qu’il a :

  • suivi au moins une action de formation,
  • acquis des éléments de certifications par la formation ou par la VAE,
  • bénéficié d’une progression salariale ou professionnelle.

Dans les entreprises de 50 salariés et plus, lorsqu’au cours des 6 dernières années, le salarié n’a pas bénéficié des entretiens prévus et d’au moins 1 formation non obligatoire, son CPF est abondé de 3 000 €. Cet abondement est versé par l’employeur à la Caisse des dépôts et consignation.

Un accord d’entreprise ou, à défaut, de branche pourra prévoir d’autres modalités d’appréciation du parcours professionnel que les 3 mesures analysées en entretien de bilan. Il pourra également définir une périodicité des entretiens professionnels autre que les 2 ans fixés par la loi.